Les sondages de l’UNOR (commentés)

Participez au « Sondage du mois » qui vous est proposé sur le site de l’UNOR et retrouvez ci-dessous les résultats compilés et commentés. Le « Sondage du mois », c’est quelques secondes de lecture et un petit clic dans la colonne du menu verticale de droite. Parlez-en autour de vous…


Question du mois de septembre 2024

Trouvez-vous que le statut de militaire de certains athlètes ayant participé aux JOP a suffisamment été mis en avant dans les médias ?

RéponsesNombre de votes%
Oui1221%
Non3054%
Peu1425%
Total56100

Commentaire : Voici une question qui n’a pas trouvé d’écho chez nos Internautes ! On constatera cependant que la grande majorité (79%) des personnes qui ont participé, considère que le statut de militaire des athlètes ayant participé aux JO n’a pas ou peu été suffisamment mis en avant dans les médias. Voilà sans doute un axe de communication à privilégier en amont de toute grande compétition sportive à l’avenir.
Pourtant, cet été lors des JO, les armées étaient plutôt au rendez-vous sur ce point. Malgré tout, elles devront sans doute faire encore plus connaitre leur engagement avec les sportifs de haut niveau pour que les médias finissent, un jour, à s’y intéresser un peu plus !


Question du mois de juillet/août 2024

Comment jugez-vous l’application mobile ROC employée pour la gestion de vos ESR (convocations, e-billets…) ?

RéponsesNombre de votes%
Utile et fonctionnelle10688%
Peu satisfaisante1412%
Total120100

Commentaire : 88% des votes ont exprimé leur satisfaction pour ROC ! Le succès de cette application, effectivement plébiscitée par les réservistes opérationnels, est réel tant pour la gestion des convocations que des billets de train. S’il y a bien une réussite dans la gestion du personnel de la réserve des armées, c’est bien ROC. Un bon point dans l’objectif de multiplier les effectifs à l’horizon 2030.


Question du mois de juin 2024

Les réservistes opérationnels devraient-ils bénéficier de tarifs réduits à la SNCF lorsqu’ils voyagent à titre privé comme les militaires de l’active, les réformés ou pensionnés de guerre ?

RéponsesNombre de votes%
Oui8178%
Non1918%
Ne se prononce pas44%
Total104100

Commentaire : Lorsqu’on a pour projet de recruter en masse et, par conséquent l’obligation de fidéliser ses effectifs pour atteindre les objectifs fixés par le président de la République, il est impératif de réfléchir à (et de déployer) une série de mesures incitatives. Cela a d’ailleurs déjà été expérimenté voici quelques années pour les primo-contractants.
Certes, le coût d’une carte SNCF offrant un tarif préférentiel (75%) aux réservistes n’est pas anodin dans le budget des armées, mais pourquoi pas réfléchir à une offre ciblée sur un nombre prédéterminé de voyages à titre privé par an ?


Question du mois de mai 2024

Souscrivez-vous à une assurance/mutuelle pour couvrir les frais médicaux liés à des accidents/maladies subis dans le cadre de vos ESR ? (plusieurs réponses possibles)

RéponsesNombre de votes%
Oui, toujours.1312%
Non, jamais.4137%
Seulement lorsque je suis en Opex/Opint.65%
Je n’ai pas les moyens de payer 2 mutuelles.1514%
Non. Ce devrait être à l’armée de payer car je possède déjà une autre mutuelle.3027%
Je ne savais pas qu’il était conseillé de souscrire une assurance.55%
Total108100

Commentaire : Trois réponses se détachent nettement : « Non, jamais » (37%), « Non, ce devrait être à l’armée de payer car je possède déjà une autre mutuelle » (27%), « Je n’ai pas les moyens de payer 2 mutuelles » (14%)… pour un total de 78%.
Les participants à ce sondage pensent clairement que la Défense devrait fournir – gratuitement – un tel service aux hommes et aux femmes de sa réserve opérationnelle qui s’engagent au profit de la Nation. Il n’est pas nécessaire de commenter plus avant un tel résultat, les chiffres parlent d’eux-mêmes.


Question du mois d’avril 2024

Dans la liste suivante, quel est pour vous le fait militaire le plus marquant de l’année 1944 ?

RéponsesNombre de votes%
La libération de Paris86%
Le débarquement en Normandie5644%
Les offensives des troupes soviétiques3628%
La libération de Strasbourg32%
La bataille du monte Cassino (Italie)54%
Le débarquement en Provence2016%
Total128100

Commentaire : Très logiquement, les trois offensives majeurs ayant permis de libérer l’Europe du joug allemand arrivent en tête de vos réponses : le débarquement en Normandie (44%), les offensives des troupes soviétiques (28%) et le débarquement en Provence (16%).
Aucune de ses opérations militaires d’envergure n’aurait pu être couronnée de succès sans l’ouverture d’un autre front ailleurs en Europe. Écartelées à l’Ouest, à l’Est et au Sud, les troupes allemandes ne pouvaient pas faire autrement que perdre le combat.
On dénombre 56 197 tués ou disparus et 153 475 blessés alliés et français entre juin et août 1944 lors de la bataille de Normandie ; 933 tués, 19 disparus et 3 732 blessés américains et français lors de la bataille de Provence entre le 15 et 29 août 1944 ; et 178 507 tués ou disparus et 590 848 blessés russes pour la seule bataille de Bagration (Bielorussie, juin-août 1944).


Question du mois de mars 2024

Souhaitez-vous le rétablissement du service national tel qu’il existait avant sa suspension en 1997 ?

RéponsesNombre de votes%
Oui11075%
Non3322%
Ne se prononce pas43%
Total147100

Commentaire : Avec 75% de « Oui », les participants à ce sondage se sont très nettement exprimés en faveur d’un rétablissement du service national (contre 22% « Non »). Sans doute le contexte géopolitique du moment a-t-il influencé ce score. Cet avis n’est cependant que conjectures puisqu’aucune question complémentaire n’était proposée pour nuancer ou expliquer le choix du vote. Ainsi, la nostalgie d’une époque révolue pourrait tout aussi bien se manifester comme un marqueur important !
Néanmoins, on peut comparer le résultat à celui de l’enquête CSA pour Europe 1, CNews et Le Journal du dimanche, réalisée en mars dernier. Elle indique en effet que 65% des Français se signalent pour le retour de la conscription, alors que 35% sont contre. 
Dans le détail, les 18-24 ans y sont favorables à 62%, les 25-34 ans à 55%, les 35-49 ans à 60%, les 50-64 à 69% et les +de 65 ans à 70%.
Dix points séparent le résultat de l’UNOR (75% favorables) et celui du CSA (65% favorables). Un écart sans doute explicable du fait que le site Internet de l’UNOR est cœur de cible sur un tel sujet.


Question du mois de février 2024

Que pensez-vous de la décision du CEMA de supprimer les grades honorifiques des RCDS ? (2 réponses maxi)

RéponsesNombre de votes%
D’accord : cela prêtait à confusion avec la réserve opérationnelle et l’active.9439%
D’accord : pourquoi donner un grade à des bénévoles du service publique ?4017%
D’accord : il y a eu des abus de la part de certains RCDS.5121%
Pas d’accord : il est important de marquer son rang et son action par un grade.125%
Pas d’accord : cela pénalise ceux qui n’ont jamais abusé de ce grade honorifique.229%
Pas d’accord : un grade est important pour une mission de rayonnement.208%
Total208100

Commentaire : 208 votants se sont exprimés au travers de 239 votes (2 réponses au maximum étaient autorisées). Et le résultat est sans appel : 185 votes ont mis en avant une opinion plutôt « d’accord » avec la décision du CEMA contre 54 plutôt « pas d’accord ».
On notera que 39% des votes « d’accord » (le taux le plus élevé dans cette enquête avec 94 votes) ont considéré que le port de grades honorifiques « prêtait à confusion avec la réserve opérationnelle et l’active« , et que la réponse « pas d’accord » dont le pourcentage est le plus élevé (9%) considérait que « cela pénalise ceux qui n’ont jamais abusé de ce grade honorifique. » Une forme de réponse miroir !
L’abus d’un grade, ou bien le niveau élevé de celui-ci en comparaison du degrés de responsabilité et d’engagement réel du réserviste citoyen dans sa mission, étaient depuis longtemps au cœur des frictions concernant ce statut particulier. Sans doute les dérives de certains ont-elles mis à mal la sincérité de beaucoup d’autres.
« Il ne s’agit pas de nier l’engagement des gens dans la réserve citoyenne, mais de l’identifier pour ce qu’elle est, s’est expliqué le général Burkhard, CEMA. Si certains sont gênés par la perte de leur grade, c’est que la réserve citoyenne ne correspond pas à ce qu’ils veulent faire. Ma décision me semble conforme à l’esprit de la réserve citoyenne ».
Rappelons que le général Lecointre, alors qu’il était CEMA, avait interdit quant à lui le port de l’uniforme par les réservistes citoyens dans la marine : « Je considère que si un réserviste opérationnel doit porter les galons de son grade, tel n’est pas le cas des réservistes citoyens. […] L’uniforme et les galons sont porteurs de sens et reflètent des compétences», avait-il expliqué .


Question du mois de janvier 2024

Vous êtes (avez été) réserviste opérationnel : avez-vous déjà sérieusement envisagé la possibilité de rejoindre l’armée d’active ?

RéponsesNombre de votes%
Oui6855%
Non5545%
Total123100

Commentaire : Sur les 123 participants précisément à ce sondage, 55% se sont exprimés en faveur du Oui et 45% en faveur du Non. Autrement dit, un peu plus d’un réserviste opérationnel sur deux a, au moins une fois, « sérieusement envisagé la possibilité de rejoindre l’armée d’active. » Que faut-il en déduire ?
– Que la réserve est incontestablement un tremplin pour s’engager dans l’active. Beaucoup de jeunes engagés d’ailleurs, quel que soit leur grade, reconnaissent avoir d’abord testé leur appétence pour la profession et ses missions en souscrivant dans un premier temps un ESR.
Sur ce point, on peut regretter que les sergents recruteurs dans les CIRFA proposent peu ce type d’expérience aux candidats ! Car on peut affirmer, sans prendre trop de risques, que si un jeune s’engage dans l’active après un « séjour » dans la réserve, sa fidélité au métier est quasi acquise et sa carrière toute tracée.
– Que la réserve constitue un formidable vivier de volontaires enthousiastes et que l’Institution pourrait pleinement les solliciter, soit dans le cadre de leur ESR, soit en leur proposant des passerelles vers l’active pour des longues périodes par exemple. Souvenons-nous… combien d’officiers de réserve en situation d’activité (ORSA) ont-ils rejoint les rangs de l’armée d’active ? En leur temps, ils composaient avec les OCS – dont ils ont partagé le statut à partir de l’année 2000 – le socle des officiers subalternes de nos armées.


Question du mois de décembre 2023

Avez-vous déjà participé, en tant que réserviste, à un exercice du type Citadel-Guibert, Fartel, Orion, Vézinet, etc ?

RéponsesNombre de votes%
Oui1917%
Non9283%
Total111100

Commentaire : À l’heure où l’Institution affirme vouloir faire appel à la réserve pour des missions plus opérationnelles – et amplifier l’opérabilité de cette composante dans les années à venir pour l’intégrer pleinement à une armée de masse – voici un chiffre qui porte à réfléchir. Plus de 80% des réservistes qui ont en effet répondu à la question posée dans ce sondage disent ne jamais avoir participé à un exercice d’ampleur, par le présent ou le passé ! La faute à qui ?
À eux qui ne se sont pas portés volontaires ou rendus disponibles ? À l’Institution qui n’est pas (n’était pas) en capacité (matérielle, budgétaire, logistique…) d’intégrer massivement les réservistes au sein des exercices majeurs ? En avait-elle réellement la volonté jusqu’à présent ou y voyait-elle un intérêt ?
Les récents exercices Vulcain et Vézinet II mis en œuvre à la fin de l’année 2023 semblent indiquer une (re)prise de conscience de l’intérêt pour les armées de former leurs réservistes dans le cadre d’exercices, et c’est une bonne chose. Autour de 600 d’entre eux ont pu en bénéficier… sur un effectif de 40.000 réservistes des armées environ !


Question du mois de novembre 2023

Avez-vous déjà consulté les offres d’ESR publiées sur : www.reservistes.defense.gouv.fr ?

RéponsesNombre de votes%
Oui, je connais ce site.3036%
Non car je ne connais pas ce site.5262%
Oui et j’ai trouvé une affectation grâce à ce site.22%
Oui et j’ai souscrit mon ESR grâce à ce site.00%
Total84100

Commentaire : Avec 84 votes seulement, il n’est pas aisé d’extraire de ce sondage beaucoup d’enseignements… bien que la faible participation constitue déjà en soi un indice !
Malgré cette faible participation, retenons néanmoins que 62% des participants ont répondu ne pas connaître ou avoir consulté le site des offres d’ESR mis en ligne par le ministère des Armées.
On pourra en déduire en premier lieu que ce site Internet souffre d’une absence de communication, un constat récurrent en ce qui concerne la réserve opérationnelle. En dehors des quelques effets de manchettes dans certains discours, il demeure en effet indispensable de mettre en œuvre une vraie politique de communication sur le terrain, tout au long de l’année, et notamment à destination des réservistes eux-mêmes. D’autant plus que la réserve opérationnelle est aujourd’hui en pleine évolution.
« Communiquer est un acte de commandement« , affirmait le général d’armée Elrick Irastorza, chef d’état major de l’armée de terre (2008-2011) !


Question du mois d’octobre 2023

Avez-vous déjà entendu parlé des commissions consultatives des réserves opérationnelles (CCRO) ?

RéponsesNombre de votes%
Oui2218%
Non9882%
Total120100

Commentaire : No comment ! Sans commentaire dirait-on en anglais… Plus de 80% des personnes qui ont répondu à la question de ce mois affirment ne jamais avoir « entendu parlé des commissions consultatives des réserves opérationnelles (CCRO) » !
Alors, rappelons les termes de l’Arrêté du 28 mai 2014 relatif aux commissions consultatives de la réserve opérationnelle :
Art.1 – « Une commission consultative de la réserve opérationnelle est créée au sein de la direction générale de l’armement, de l’armée de terre, de la marine nationale, de l’armée de l’air, du service de santé des armées, du service de l’énergie opérationnelle et du service du commissariat des armées.« 
Art.2 – « Chaque commission consultative ainsi instituée est chargée :
― d’entretenir le dialogue avec les réservistes opérationnels ;
― d’informer les réservistes opérationnels sur les évolutions du ministère de la défense et de la direction générale, de l’armée ou du service considéré, ainsi que sur leurs répercussions sur la réserve militaire ;
― de répondre aux questions d’ordre général posées par ses membres ;
― d’émettre des avis sur des sujets relatifs à la réserve opérationnelle.
« 
Art.3 – « Chaque commission consultative est présidée par le délégué général, le chef d’état-major d’armée ou le directeur central concerné, ou son représentant.
Sont membres de droit de chacune de ces commissions :
― le délégué aux réserves de la direction générale, de l’armée ou du service interarmées considéré, ou son représentant, qui en organise le secrétariat ;
― des réservistes opérationnels désignés selon les modalités de l’article 4 infra.
Chaque président peut demander la participation, sans droit de vote, de toute personne dont le concours peut être utile aux travaux de la commission.
Des associations agréées par le délégué général, le chef d’état-major d’armée ou le directeur central concerné peuvent assister aux réunions de la commission sur invitation de son président en tant qu’auditeurs sans droit de vote.
Le délégué interarmées des réserves et le secrétaire général du Conseil supérieur de la réserve militaire sont informés des réunions des commissions consultatives auxquelles ils peuvent assister ou se faire représenter.
« 
Art.4 – « Le délégué général, le chef d’état-major d’armée ou le directeur central concerné fixe le nombre de membres titulaires de la commission.
Les membres, titulaires et suppléants, de chaque commission sont désignés par le délégué général, le chef d’état-major d’armée ou le directeur central concerné parmi les réservistes opérationnels qui ont fait acte de volontariat, pour un mandat de trois ans renouvelable.
La commission est constituée même si les quotas ne sont pas atteints.
« 


Question du mois de septembre 2023

En tant que réserviste, seriez-vous prêt à changer d’armée ou à rejoindre/quitter la gendarmerie si…

RéponsesNombre de votes%
Les missions sont plus intéressantes/valorisantes, etc.5248%
Une autre armée/gendarmerie me propose plus de jours sous ESR par an.2220%
C’est la seule armée/unité/base/brigade présente dans ma région.1615%
Si une unité/brigade est créée près de chez moi.1917%
Total109100

Commentaire : On retiendra l’idée majeur qui se dégage des réponses à la question posée ce mois-ci : les réservistes veulent servir, avant tout ! Quitte à secouer leur zone de confort en opérant un changement d’armée, y compris en intégrant la gendarmerie (ou l’inverse).
En effet, un réserviste sur deux (48%) se dit capable de changer d’armée si on lui propose des « missions plus intéressantes/valorisantes » ou si une autre armée/gendarmerie lui propose « plus de jours sous ESR par an » (22%).
Depuis 2015, les Français ont clairement répondu à la vague d’attentat par un désir de rejoindre les armées et la gendarmerie, notamment en souscrivant des ESR. Cet engouement se concrétise moins depuis quelques années mais les réponses à la question posée ce mois-ci montrent bien ce souhait de se rendre utile et d’apporter sa pierre à l’édifice. Le challenge pour l’Institution est de ne pas décevoir cette noble ambition en sachant y répondre à attention.

d’effectuer plus de jours d’ESR dans une autre, ou en gendarmerie.


Question du mois d’août 2023

Le format actuel des JNR étiré sur 1 mois vous semble-t-il suffisamment attractif pour sensibiliser la population et attirer les volontaires ?

RéponsesNombre de votes%
Oui, c’est très efficace en l’état.33%
Non, il faudrait revoir la manière de promouvoir la réserve opérationnelle.10697%
Total109100

Commentaire : Le résultat est sans appel. Le NON l’emporte à 98% ! Seulement trois internautes ont indiqué être satisfaits du format actuel. On ne peut faire plus explicite.
Ce n’est pas la première fois que ce sentiment est exprimé dans les colonnes d’Armée & Défense d’une part, au cœur de monde associatif et au sein des réservistes opérationnels d’autres part. Peut-on sérieusement se satisfaire de saupoudrez des dizaines de kakémonos, quelques stands, rallyes, démonstrations, conférences et portes-ouvertes par-ci par-là sur tout le territoire, le tout sur plusieurs semaines sans lien, pour faire rêver les jeunes et exalter leur envie de contracter un ESR. Seuls les cibles déjà acquises – ou en voie de l’être – répondent assurément à cet appel.
Et quel sentiment peut-on avoir lorsque ce mois de rencontres avec la société civile se clôture par un dépôt de gerbe sous l’Arc de Triomphe sans la présence des ministres de tutelle qui se font régulièrement porter pâle ! Voilà un sujet sur lequel s’attarder lorsque le MINARM, au travers de son Rapport social unique 2022, affirme que « les JNR permettent aux réservistes de recevoir un hommage appuyé et une reconnaissance officielle de leurs engagements » !
Après la longue première phase de son programme de montée en puissance qui consistait à engranger des conventions avec les grands groupes industriels, la Garde nationale a indiqué, selon le SGGN, aborder une deuxième phase, celle de la communication. Enfin ! Se faire connaître et faire connaître la réserve opérationnelle pour recruter plus massivement est en fait une priorité, initiale.
À n’en pas douter, les personnes qui ont participé au sondage du mois d’août ont hâte de découvrir – et sans aucun doute de contribuer – à une meilleure communication au profit de la réserve et des réservistes.


Question du mois de juillet 2023

Trouvez-vous normal que la RO2 ne soit pas plus sollicitée pour renforcer les effectifs de la RO1 dans le cadre de la LPM 2024-2030 ?

RéponsesNombre de votes%
Oui car les anciens d’active ont désormais une vie professionnelle civile.22%
Non. Pourquoi passer à côté d’un vivier de militaires formés aussi important ?6153%
Oui car la réserve est un acte de volontariat avant tout.2017%
Non car en terme d’employabilité, un réserviste issu du SNU n’a pas reçu la même formation qu’un ancien d’active.3328%
Total116100

Commentaire : Étonnement ou presque, si l’on considère le peu d’enthousiasme rencontré par ce dispositif lors des convocations des militaires soumis à l’obligation de disponibilité, le sujet de la RO2 a été à peine abordé dans le cadre du projet de loi de programmation militaire 2024-2030.
Et pourtant, ces milliers de soldats aguerris, formés, jeunes et en bonne santé qui quittent l’Institution, constituent un vivier de talents à bichonner si l’on souhaite mettre sur pied une réserve opérationnelle capable de répondre à un engagement armé soutenu. Encore plus lorsqu’on ambitionne de doubler les effectifs de la réserve opérationnelle en six ans.
53% des Internautes ayant participé à ce sondage s’en étonnent et se demande pourquoi les armées s’autorisent à passer à côté d’un vivier de militaires formés aussi important. Vous êtes 28% à rappeler par ailleurs que des jeunes issus du SNU, et qui pourraient rejoindre la RO1, n’ont pas reçu la même formation qu’un ancien d’active. Une évidence !
Le rapport d’information sur les réserves, présenté par les députés Christophe Blanchet et Jean-François Parigi en mai 2021, nous signalait pourtant qu’à cette date, l’effectif RO2 du MINARM s’élevait à 60 814 hommes et femmes, dont 36 000 pour l’armée de terre. L’effectif de la RO1 affichait quant à lui environ 39 900 volontaires dont 24 700 pour l’armée de terre. Soit un potentiel d’environ 107 700 dont 61 300 rien que pour l’armée de terre.


Question du mois de juin 2023

Pensez-vous qu’il serait judicieux de créer une décoration récompensant les actes méritoires accomplis par les réservistes ? (2 rép. maxi)

RéponsesNombre de votes%
Oui car aujourd’hui seule l’ancienneté de service est récompensée.7048%
Non, car la MRV-DSI répond déjà à cette attente.1510%
Oui, car l’ONM ne distingue aujourd’hui essentiellement que l’ancienneté des réservistes mais pas les actes méritoires.4430%
Non, car l’ONM répond déjà à cette attente1510%
Sans opinion.92%
Total147100

Commentaire : Avec 78% des votes, deux réponses mettent en évidence un sentiment révélateur de l’indice de satisfaction des réservistes en terme de reconnaissance de leur travail et de leur implication. Et manifestement, il n’est pas bon ! En effet, récompenser la fidélité et l’ancienneté est une chose, distinguer une personne pour un acte méritoire en est une autre !
Certes, il existe en France les lettres de félicitation par exemple, mais encore faut-il que la hiérarchie pense à en faire usage également pour les réservistes ! La médaille elle, a l’avantage de pouvoir se porter et se « faire remarquer » au premier regard, ce qui n’est pas anodin dans l’Institution. La création de la médaille d’or de la Défense nationale pour une citation sans croix a d’ailleurs notamment été imaginée dans ce esprit.
Des pays comme les États-Unis ou le Royaume Uni ont quant à eux, ont bien compris que leurs réservistes étaient également capables d’accomplir des actes méritoires, sans pour autant être forcément déployés ou projetés. Alors, pourquoi ne pourrait-on pas imaginer une décoration qui serait être attribuée à un réserviste s’étant particulièrement distingué dans le cadre de ses fonctions ?
Certes, pour la minorité des réservistes qui ont l’opportunité d’être projetés, il existe la croix du Combattant volontaire. Mais quid pour l’immense majorité qui ne démérite pas et se distingue parfois en allant bien au-delà des objectifs initiaux ?
Distinguer aide aussi de fidéliser…


Question du mois de mai 2023

Êtes-vous favorable à l’affectation des réservistes hors des armées (entreprises de droit privé, établissements publics…) dans l’intérêt de la défense ?

RéponsesNombre de votes%
Oui, c’est une très bonne idée notamment pour renforcer la résilience.5951%
Non, les RO doivent servir uniquement au sein des armées comme les militaires d’active.5245%
Je n’ai pas d’opinion.43%
Total115100

Commentaire : Les participants à ce sondage n’ont pas vraiment tranché concernant cette proposition faite dans la LPM 2024-2030 (article 14) même si l’idée est appréciée à hauteur de 51%. L’Institution va devoir sans doute faire œuvre de pédagogie pour changer les mentalités !
Cette mesure existe déjà aux États-Unis par exemple et semble avoir rencontré l’adhésion auprès des citoyens, des réservistes, des institutions et des entreprises. L’esprit de résilience doit-il être mieux expliqué en France pour qu’un plus grand nombre adhère au projet ?


Question du mois d’avril 2023

Etes-vous favorables au relèvement de la limite d’âge des réservistes dans les armées (70-72 ans) annoncé par le Minarm ?

RéponsesNombre de votes%
Oui tout à fait.9775%
Non pas du tout.2721%
Je n’ai pas d’avis.54%
Total118100

Commentaire : S’il y a bien un point sur lequel les autorités ont communiqué dans le cadre de la LPM 2024-2030 et de la rénovation des réserves, c’est celui de l’âge limite.
Alors que la société civile vient de vivre une refonte des retraites avec notamment un âge de départ plus tardif, il aurait été étonnant que l’âge limite des réservistes lui, ne soit pas lui aussi pris en considération. Mais sans doute est-ce avant tout le besoin crucial de réservistes spécialistes (médecins, cyber, communication…) de haut niveau qui a motivé cette proposition.
La spécialisation et l’expertise ne sont pas uniquement une histoire de diplômes, ce sont aussi des questions d’expérience et de responsabilités acquises sur le terrain. Et l’âge contribue à ces composantes. Par ailleurs, si un vivier de jeunes talents n’est pas suffisant, pourquoi se priver d’aller piocher là où se trouvent peut-être des personnes disponibles et volontaires ? Les 3/4 des Internautes qui ont répondu à ce sondage ont manifesté leur enthousiasme pour cette proposition souvent évoquées par les réservistes eux-mêmes et que les armées ont enfin prise en considération.


Question du mois de mars 2022

Avez-vous déjà eu l’opportunité d’être déployé ? (2 réponses maxi)

RéponsesNombre de votes%
En OPEX.1110%
En MISSINT.1917%
Je ne suis pas intéressé.00%
Je suis volontaire, mais en vain.4843%
Je suis volontaire3330%
Total 111100

Commentaire : Une addition toute simple dévoile que 73% des personnes qui ont répondu à ce sondage sont volontaires (30%) ou bien se sont portées volontaires mais n’en n’ont pas encore eu l’opportunité (43%) pour être déployé.
Une seconde addition révèle le chiffre miroir : 27% des ont déjà été déployés en Missint (19%) ou en Opex (10%).
Enfin, et c’est sans doute le chiffre de ce sondage le plus intéressant à analyser et à prendre en considération par l’Institution : aucun Internaute n’a signalé ne pas être intéressé par l’opportunité d’un déploiement. Autrement dit, 100% des participants ont affirmé ici vouloir être un jour envoyé en Missint ou en Opex. Il y a sans aucun doute dans cette réponse un élément pouvant contribuer à la fidélisation des réservistes. Le projet de rénovation des réserves leur apportera t-il satisfaction ?


Question du mois de février 2023

Suivez-vous des formations dans le cadre de vos activités de réserve, autres que les ORSEM ?

RéponsesNombre de votes%
Oui, les formations qui me permettent d’évoluer dans ma spécialité.99%
Oui, mais c’est rare car en tant que réserviste je ne suis pas prioritaire.1920%
Oui, mais seulement celles que suit aussi mon unité.77%
Non car les jours de formation sont décomptés sur mes jours de service.99%
Non car on me répond qu’il n’y a pas de budget.3435%
Non car ma hiérarchie s’y oppose tout simplement.1819%
Total96100

Commentaire : L’argent… le nerf de la guerre dit-on ! Il semble être aussi celui de la réserve opérationnelle (ce n’est pas nouveau !) à en juger par les 35% des personnes qui ont répondu à cette question, « Non car on me répond qu’il n’y a pas de budget« .
Et pourtant, le budget « formation » existe. Reste à savoir s’il est consommé en priorité pour le cycle initial (FMIR, FIOR) voire supérieur (ORSEM) ? Ou bien est-il tout simplement insuffisant, au point que certaines RH impactent les périodes de formation sur le budget des périodes de convocations normales lorsque les demandes de formations sont accordées ?
Cela étant, on s’attardera sur deux autres chiffres : 20% des réponses indiquent « Oui, mais c’est rare car en tant que réserviste je ne suis pas prioritaire« , et 19% « Non car ma hiérarchie s’y oppose tout simplement ».
Autrement dit, 39% des réservistes opérationnels qui ont répondu à cette enquête indiquent que leur hiérarchie est nettement opposée, voire réticente, à la formation de leurs réservistes. Cela pose question sur la considération qui est faite de ces réservistes, de leur emploi et de leur intégration, au même titre que leurs « camarades » d’active, au sein des unités et des état-majors, comme on aime à le rappeler dans l’Institution.


Question du mois de janvier 2023

Comment prenez-vous connaissance des informations liées à la réserve et aux armées de manière générale ?

RéponsesNombre de votes%
Via les médias grand public (journal TV, presse écrite, radio).109%
Via les sites Internet spécialisés hors Minarm (UNOR, Lignes de défense, Zone militaire…).5345%
Via les réseaux sociaux.2925%
Via le site Internet du Minarm et de la Garde nationale.43%
Par le bouche à oreille.2118%
Total117100

Commentaire : Les réponses à la question posée sont sans équivoque : seulement 3% des réservistes, qui ont répondu à ce sondage, prennent connaissance des informations liées à la réserve par l’intermédiaire de l’Institution… et 70% via les canaux de communication hors Institution.
Cibler les entreprises et les candidats à l’engagement, comme le fait par exemple le site et les réseaux de la GN, est bien entendu indispensable. Mais pourquoi pas contribuer aussi à la fidélisation et à l’information des réservistes déjà sous ESR en leur donnant un accès aux informations légales ou pratiques, à des compte-rendus d’exercices ou de missions, etc. regroupés au même endroit ?


Question du mois de décembre 2022

Combien de jours d’ESR effectuez-vous sur vos journées de congés, RTT, week-end ?

RéponsesNombre de votes%
100% de mes congés ainsi que des jours sans solde dans mon entreprise.4231%
90 à 100% de mes jours d’ESR.5742%
50 à 90% de mes jours d’ESR.2216%
20 à 50% de mes jours d’ESR.75%
– de 20% de mes jours d’ESR.97%
Total137100

Commentaire : Les chiffres parlent d’eux mêmes peut-on entendre souvent ! Et ce sondage confirme bien l’expression. Ainsi, 42% des personnes ayant répondu à la question posée affirment effectuer 90 à 100% de leurs ESR en utilisant leurs jours de congés, week-end ou RTT.
Mieux encore, 31% de réservistes opérationnels qui ont participé à ce sondage, prennent non seulement l’intégralité de leurs vacances, week-end ou RTT pour honorer leurs convocations mais également des journées sans solde au sein de leur entreprise.
Autrement dit : 73% des réservistes qui ont répondu, « sacrifient » leurs loisirs, leur vie de famille, leur repos, etc. au profit de l’activité militaire, contribuant à la résilience tant souhaitée au sommet de l’État ! Qui dit mieux ?
A la lecture de ces chiffres, on comprend aussi parfaitement pourquoi un certain nombre de réservistes opérationnels espèrent une meilleure reconnaissance de la part de l’Institution pour leur engagement indéfectible : le versement de la solde dans des délais normaux, la revalorisation des trimestres sous ESR dans le calcul de la retraite, une véritable couverture sociale en cas d’accident, l’augmentation très significative du quota d’accès aux ordres nationaux, une progression hiérarchique normale, l’égalité de traitement (notamment dans l’accès aux emplois, aux récompenses et aux missions) entre les ab initio et les anciens d’active, etc.
Les chiffres ont parlé. A l’Institution de répondre maintenant, à hauteur des espérances mais surtout de l’engagement des citoyens…


Question du mois de novembre 2022

Pensez-vous que le projet de doubler les effectifs de la réserve opérationnelle soit réalisable ?

RéponsesNombre de votes%
Oui4742%
Non5952%
Ne se prononce pas76%
Total113100

Commentaire : Dix points séparent les « non » (52%) des « oui » (42%), alors que 6% des participants à ce sondage « ne se prononcent pas ». Une majorité pense donc difficile, voir impossible, le doublement des effectifs de la réserve opérationnelle de nos armées !

Pourtant, depuis 2015, les effectifs ont connu une croissance inédite, preuve qu’un vivier existe. Il fallait un déclencheur : ce furent les attentats de 2015 qui mobilisèrent une jeunesse. Que reste-t-il de cet élan aujourd’hui ? Difficile de répondre à cette question car l’Institution communique peu sur le taux d’attrition.

Malgré cet optimisme, on rappellera toutefois que l’objectif à atteindre par la Garde nationale était de 85 000 réservistes (armées + gendarmerie + police) en 2018, objectif affiché à nouveau pour les deux années suivantes. Ce chiffre n’a jamais été atteint notamment en raison de contraintes budgétaires de la gendarmerie nationale. On dénombre aujourd’hui à peine 77 000 réservistes opérationnels, dont seulement 40 956 pour les armées (chiffres 2019). C’est donc environ 59 000 réservistes militaires supplémentaires qu’il va falloir recruter… et fidéliser.


Question du mois d’octobre 2022

Quels avantages pourraient être mis en place dans un schéma de recrutement massif d’officiers de réserve opérationnelle ? (choisir 3 réponses maximum)

RéponsesNombre de votes%
Une compensation financière pour les employeurs civils.3510%
Une meilleure valorisation des périodes d’ESR au niveau de la retraite.8926%
Égalité de traitement entre les réservistes issus de la fonction publique et ceux du secteur privé.5115%
Possibilités d’engagement dans l’active sous le statut d’officier commissionné par exemple.185%
Avoir plus de possibilités d’effectuer des Opex et des Opint.5115%
Attribution et répartition plus juste des postes et missions entre les anciens d’active et les réservistes issus de la société civile.3811%
L’assurance d’être décoré d’un ordre national après 15 ans de service et/ou un certain volume de jours sous ESR.309%
Possibilités de pouvoir effectuer des périodes d’ESR de longue durée, d’un an par exemple (hors Opex/Opint).3310
Total345100

Commentaire : La question posée est au cœur de l’actualité des réserves et elle a manifestement mobilisé les participants à ce sondage.
Une réponse se détache très nettement (26%) : vous souhaitez en effet « une meilleure valorisation des périodes d’ESR au niveau de la retraite », autrement dit que votre engagement citoyen soit franchement reconnu en terme de carrière et, d’une certaine forme, de revenu. Le message est clair ! Peut-être cette proposition fera-t-elle imaginer tant à Balard qu’à Bercy un levier au recrutement massif et plus encore à la fidélisation des réservistes opérationnels issus de la société civile !

Deux autres réponses se détachent également, à score égal (15%) : « Avoir plus de possibilités d’effectuer des Opex et des Opint » et « Égalité de traitement entre les réservistes issus de la fonction publique et ceux du secteur privé ».
Cela traduit d’une part la véritable dimension opérationnelle qui motive les citoyens à s’engager dans la RO1. Et de fait, une infime partie d’entre eux seulement ont la possibilité d’effectuer ce type de missions. Les seuls rôles de soutien et de renfort ne suffisent clairement plus aux réservistes opérationnels.
Cela traduit d’autre part le frein financier que rencontrent les salariés des entreprises du secteur privé qui ne bénéficient pas de la même « souplesse » de traitement (le maintien intégral du salaire notamment lors des périodes sous ESR, par exemple) que les employés issus du secteur publique. A la recherche d’une égalité sociale pour mieux et plus servir la Nation ?

Avec 11% des réponses, l’« Attribution et la répartition plus juste des postes et missions entre les anciens d’active et les réservistes issus de la société civile » vient également souligner une autre forme d’inégalité de traitement entre les réservistes opérationnels. Là encore se trouve peut-être une piste de réflexion pour recruter et fidéliser des volontaires issus de la société civile.

Enfin, la « compensation financière pour les employeurs civils » a été soulignée par 10% des participants à ce sondage. Une façon de signifier que les employeurs civils ne sont pas seulement des grands groupes industriels aux effectifs pléthoriques et aux chiffres d’affaires souriants, mais aussi beaucoup de TPE ou PME (voire professions libérales, auto-entrepreneurs…) pour lesquelles l’absence d’un salarié (placé sous ESR) engendre parfois une problématique financière. A ce sujet, on notera que des pays, comme le Canada, ont mis en place des procédures de compensation au profit des entrepreneurs.


Question du mois de septembre 2022

Faut-il repenser les critères d’admissibilité physique ou de santé afin d’augmenter les effectifs de la réserve opérationnelle ?

RéponsesNombre de votes%
Non, car le vivier de réservistes est suffisant pour répondre aux besoins.2925%
Oui, car certaines spécialités ne nécessitent pas une condition physique exemplaire.8675%
Ne se prononce pas00%
Total115100

Commentaire : L’avis majoritaire des Internautes ayant participé à ce sondage est sans appel : 75% sont favorables à cette idée. Il semblerait que l’Institution réfléchisse également dans cette direction.
Il est vrai, par exemple, qu’exiger d’un spécialiste cyber – qui reste la plupart du temps rivé à son clavier – une condition physique identique à celle d’un fantassin n’est pas forcément très logique.
Il est peut-être temps que la fonction et la spécialité soient avant tout prises en compte dans certains cas de figure.


Question du mois d’août 2022

Pensez-vous que la formation continue des réservistes est adaptée à l’actuel schéma des armées ?

RéponsesNombre de votes%
Oui2423%
Non6765%
Ne se prononce pas1212%
Total103100

Commentaire : Avec 65% des réponses négatives, la question posée a trouvé une réponse plutôt nette. Manifestement, vous considérez que la formation continue des réservistes n’est pas adaptée, sachant qu’elle est parfois même hypothétique dans certain cas.
Repenser le parcours de formation de l’ensemble des réservistes et des cadres en particulier n’est pas faire insulte à l’existent, c’est seulement s’adapter et faire évoluer tout en répondant à une demande. Ce n’est pas les marins et les aviateurs qui suivent la formation des Orsem, par exemple, qui contrediront cet avis, eux qui certes découvrent les techniques d’état-major de l’armée de terre mais se sentent parfois assez éloignés d’une formation (et besoins) en phase avec leur armée d’origine.


Question du mois de juillet 2022

Pensez-vous qu’il soit encore nécessaire de maintenir l’opération Sentinelle sur le territoire national ?

RéponsesNombre de votes%
Non4847%
Oui5351%
Sans opinion22%
Total103100

Commentaire : Le « camp du Oui » (51%) l’emporte de très peu sur le « camp du Non » (47%) ! En gros, la moitié des participants à ce sondage pense que l’opération Sentinelle n’est plus nécessaire alors l’autre moitié pense qu’elle a encore une utilité.
Difficile de comprendre et d’expliquer ces choix assez symétriques. Est-ce parce que vous pensez que l’opération Sentinelle a prouvé son utilité (ou bien le contraire) ces dernières années et qu’il convient donc de la maintenir (ou de la supprimer). Est-ce que c’est parce que vous estimez que les risques d’attentats sur notre sol sont minimes (ou le contraire) ?


Question du mois de juin 2022

Le défilé du 14 Juillet se tient traditionnellement sur les Champs-Élysées depuis 1981. Faut-il conserver ce site ou bien imaginer d’autres lieux possibles ?

RéponsesNombre de votes%
Il faut alterner avec d’autres grandes villes en Province.3127%
Il faut rester aux Champs-Élysées.8070%
Il faut alterner avec d’autres grandes artères dans Paris ou sa proche banlieue.43%
Total115100

Commentaire : Pas de doute, vous souhaitez majoritairement (70%) que le défilé du 14 Juillet soit maintenu sur l’avenue des Champs-Élysées à Paris. On notera quand même que 27% d’entre vous plaident pour une délocalisation et de façon très nette dans une grande ville de Province.
Qui sait si cette forme de décentralisation ne sera t-elle pas un jour proposée tant par l’institution que les élus ?


Question du mois de mai 2022

A l’issue de la crise sanitaire de ces deux dernières années, avez-vous retrouvé le même niveau de convocations sous ESR aujourd’hui qu’auparavant ?

RéponsesNombre de votes%
Oui… et même plus !1923%
Oui, tout à fait.3644%
Non, je suis moins convoqué.1721%
Non, j’ai même perdu mon ESR.1012%
Total82100

Commentaire : Voici une question qui n’a manifestement pas provoqué d’intérêt auprès des visiteurs de notre site Internet (82 votes seulement !). On notera néanmoins que la crise sanitaire n’a pas modifié le volume de jours d’ESR pour 44% des réponses, depuis la fin de la crise sanitaire. Pour 23% des réponses, le nombre de jours a même augmenté.
On déplorera malgré ces bons résultats que 12% des personnes qui ont répondu disent avoir « perdu » leur ESR à l’issue de la crise sanitaire.


Question du mois d’avril 2022

Vous êtes membre actif d’une association patriotique depuis plusieurs années, saviez-vous que vous pouvez prétendre à la Médaille de la jeunesse, des sports et de l’engagement associatif ?

RéponsesNombre de votes%
Oui, tout à fait.3331%
Non, je l’ignorais7269%
Total105100

Commentaire : Malgré les articles publiés dans les colonnes d’Armée & Défense ainsi que sur ce site Internet, 65% des personnes ayant participé à ce sondage disent ne pas être au courant de la possibilité de se voir décerner la Médaille de la jeunesse, des sports et de l’engagement associatif en récompense de leur investissement au sein d’une association patriotique par exemple. Vous y avez pourtant pleinement droit…


Question du mois de mars 2022

Pensez-vous que la situation que connaît actuellement l’Ukraine puisse s’étendre au reste de l’Europe ?

RéponsesNombre de votes%
Non5945%
Oui6651%
Sans opinion54%
Total130100

Commentaire : A peine plus d’un participant sur deux à ce sondage (51%) pensent que le conflit actuel en Ukraine pourrait dégénérer en Europe, contre 45% qui ne le pensent pas. En observant tous les jours du mois de mars les résultats de ce sondage, nous avons pu remarquer que plus la guerre durait, plus l’écart entre le OUI d’abord dominant et le NON se resserrait.


Question du mois de février 2022

Votre employeur civil est-il au courant que vous effectuez de la réserve opérationnelle ?

RéponsesNombre de votes%
Non, pas du tout.2723%
Oui, tout à fait.9177%
Total118100

Commentaire : Si l’on se réfère à ce résultat, 91% des personnes qui ont répondu à ce sondage ne dissimulent pas (plus ?) à leur employeur leur qualité de réserviste opérationnel. C’est une bonne nouvelle. Il est heureux de constater que la « réserve fantôme » marque ainsi considérablement le pas par rapport au constat que l’on pouvait faire il y a plusieurs années sur ce sujet.


Question du mois de janvier 2022

Pensez-vous que le télétravail devrait être généralisé pour les réservistes dont les missions le permettent, au même titre qu’il l’est parfois proposé aux militaires d’active ?

RéponsesNombre de votes%
Non, pas du tout.2824%
Oui, tout à fait.7665%
Sans opinion.1311%
Total117100

Commentaire : La télé-activité – nom donné au télétravail au sein des armées – s’est considérablement développée lors des périodes de confinement imposées par la crise sanitaire persistante. Cette décision a permis de maintenir la poursuite des activités et des missions à un niveau satisfaisant. Cette pratique s’est répandue à la plupart des échelons hiérarchiques pour le bien du service.
Malheureusement, dans la majorité des cas, les réservistes ont été exclus de cette mesure aux motifs divers : emploi non indispensable durant cette période de crise (!), manque de matériel, sécurité du réseau, ou bien encore « interdit au réservistes » !
Si certains de ces arguments peuvent – éventuellement – s’entendre, rappelons toutefois à l’encadrement d’active, que la télé-activité n’est pas interdite aux réservistes, elle est seulement soumise à l’appréciation du chef d’organisme qui, en fonction des besoins, des outils et des missions, peut tout à fait décider d’autoriser un réserviste à effectuer son ESR en télé-activité sur une période donnée… au même titre que pour son personnel d’active.
Pas mois de 65% des personnes ayant répondu à ce sondage souhaitent ainsi que les réservistes puissent bénéficier des mêmes conditions de télétravail que leurs camarades d’active.


Question du mois de décembre 2021

La tenue de tous les réservistes citoyens de défense, par décision du CEMA, est désormais la tenue civile avec le port de l’insigne de la RCDS. Que pensez-vous de cette décision ?

RéponsesNombre de votes%
Je pense que les RCDS devraient pouvoir porter un uniforme et leur grade.3127%
Je pense que seuls les militaires d’active et de la réserve opérationnelle peuvent porter un uniforme.8372%
Sans opinion.11%
Total115100

Commentaire : Voici une question qui n’a pas manqué de vous faire réagir si l’on considère le nombre de votes. Il est vrai que le sujet bouleverse un peu les acquis et les pratiques.
A une large majorité (72%), vous êtes donc en accord avec la suppression du port d’un uniforme pour la RCDS. Vous considérez que seuls les réservistes opérationnels et militaires d’active ont ce droit.
Ce score est en augmentation de 10 points par rapport au mois d’août dernier où nous vous interrogions sur la question similaire suivante : « Renoncer à accorder aux réservistes citoyens des grades ainsi que le port de la même tenue que les militaires d’active ou les réservistes opérationnels et élaborer d’autres signes distinctifs. » 62% avait répondu être favorables contre 35% qui ne l’étaient.


Question du mois de novembre 2021

Selon vous, à quoi devrait prioritairement servir la réserve opérationnelle
dans les prochaines années ?

RéponsesNombre de votes%
Une ressource d’experts dans des domaines spécialisés.2831%
Une force de protection.1416%
Une réserve volumineuse des forces d’active.3843%
Une composante de la résilience.910%
Total87100

Commentaire : Cette question qui a peu mobilisé votre participation (!), faisait référence à certains éléments extraits du rapport de la mission d’information sur les réserves, publié en mai dernier par la commission de la Défense de l’Assemblée nationale.
Les participants à ce sondage ont néanmoins indiqué que la réserve opérationnelle devraient, selon eux (43%), être avant tout « une réserve volumineuse des forces d’active ». En d’autres termes : une réserve de masse comme nous l’avons connu et organisée avant la réforme de 1999. Pourquoi pas ? Une réponse générationnelle ?
Plus étonnant en cette longue période de crise sanitaire, les participants à ce sondage ne voient quasiment pas du tout (10%) la réserve opérationnelle de demain comme « une composante de la résilience ». Une réponse qui vient en contradiction avec les nombreuses demandes des jeunes réservistes (RO1) qui se sont portés volontaires aux moments les plus dramatiques de la crise et pour lesquels le ministère n’a guère proposé de missions opérationnelles.


Question du mois d’octobre 2021

Selon vous, la JNR telle qu’elle est aujourd’hui organisée, a t-elle un réel impact à la fois sur la notoriété, la connaissance des réserves et le recrutement ?

RéponsesNombre de votes%
Non, pas du tout.3941%
Non, pas vraiment.2930%
Oui, mais ce n’est pas suffisant.2324%
Oui, c’est certain.55%
Ne se prononce pas.00%
Total96100

Commentaire : À la question posée, vos réponses sont sans appel : 71% des personnes qui ont participé à ce sondage considèrent que les Journées nationales des réservistes n’ont « pas du tout » (41%) ou « pas vraiment » (30%) d’impact à la fois sur la notoriété, la connaissance des réserves et le recrutement ! Et pourtant, l’Institution et les associations des réservistes notamment, s’emploient chaque année partout tout en France à faire rayonner la réserve durant ces JNR.
Le résultat de ce sondage, même s’il est réalisé sur un faible échantillon de la population, devrait néanmoins nous amener tous à réfléchir aux moyens de mieux atteindre les cibles souhaitées. Il y a quelques années, l’une des réponses avait été de transformer la JNR d’une seule journée en des JNR s’étalant sur un mois. Pour 71% des personnes ayant répondu à ce sondage, cette décision n’a manifestement pas été suffisante ni concluante !


Question du mois de septembre 2021

Pensez-vous que l’emploi des réserves de défense et de sécurité est un sujet qui doit être abordé par les candidats à l’élection présidentielle ?

RéponsesNombre de votes%
Non1111%
Oui9088%
Je n’ai pas d’opinion11%
Total102100

Commentaire : Dans six mois environ, nous serons appelés à voter pour élire le président de la République ainsi que les députés. Le sujet sur lequel nous vous proposions d’exprimer votre avis ne semble pas pour l’heure être au cœur des préoccupations des candidats annoncés ou pressentis. Pourtant, à la lecture de l’écrasante majorité de réponses favorables (88%), il apparait que l’emploi des réserves de défense et de sécurité est un sujet qui devrait être abordé par les candidats à l’élection présidentielle et à la députation.
Ceux-ci pourraient lire avec beaucoup d’intérêt le récent rapport de la mission d’information sur les réserves en France pour comprendre l’étendue des actions des Français qui donnent beaucoup pour la collectivité et le pays !


Question du mois d’août 2021

Renoncer à accorder aux réservistes citoyens des grades ainsi que le port de la même tenue que les militaires d’active ou les réservistes opérationnels et élaborer d’autres signes distinctifs.

RéponsesNombre de votes%
Je ne suis pas favorable à la proposition n° 53 du Rapport d’information sur les réserves3635%
Je suis favorable à la proposition n° 53 du Rapport d’information sur les réserves6462%
Ne se prononce pas44%
Total104100

Commentaire : La question des grades et des uniformes attribués aux réservistes citoyens fait couler de l’encre depuis des années ! Il arrive en effet parfois que cela entraine une certaine confusions notamment pour les non-initiés.
Fussent-ils honorifiques, ces grades – surtout lorsqu’ils apparaissent au bas des manches d’un uniforme – placent parfois le réserviste citoyen dans une certaine ambiguïté de fonction dans la réserve, inconsciemment… ou pas ! C’est sans doute ce que traduit notamment l’expression à 62% des votants qui se disent favorables à la proposition n° 53 du Rapport d’information sur les réserves : « renoncer à accorder aux réservistes citoyens des grades ainsi que le port de la même tenue que les militaires d’active ou les réservistes opérationnels et élaborer d’autres signes distinctifs. » D’ailleurs, pour mémoire, les réservistes citoyens ne sont pas l’une des composantes de la Garde nationale.


Question du mois de juillet 2021

Approuvez-vous le « retrait » prochain des forces françaises du Sahel décidé par le président de la République ?

RéponsesNombre de votes%
Oui4043%
Non4650%
Je n’ai pas d’opinion67%
Total92100

Commentaire : Petit rappel : la question ne consistait pas à prendre position par rapport à une décision du chef de l’État mais à recueillir les opinions des visiteurs de ce site Internet, qu’ils soient réservistes ou pas. Cela étant, voici une question qui ne les a pas vraiment intéressé ! Le nombre de votants est faible et donc insuffisant pour en tirer une véritable tendance : 50% des votants se sont exprimés contre le « retrait » des forces françaises du Sahel, 43% y sont favorables et 7% ne se prononcent pas.


Question du mois de juin 2021

Le défilé du 14 Juillet est une formidable vitrine pour les armées. Selon vous, comment pourrait-il permettre de mieux faire connaître la réserve opérationnelle ?

RéponsesNombre de votes%
Au travers de reportages et de portraits consacrés aux réservistes diffusés en amont du défilé sur toutes les chaînes.3426%
En faisant défiler un carré constitué de réservistes opérationnels représentatifs de la Garde nationale (les trois armées, les services et directions, la gendarmerie et la police) et de la réserve citoyenne.2821%
Sous la forme de stands ou camions d’information positionnés en parallèle des zones de défilé, tant à Paris que dans les villes où se déroulent des défilés.65%
En systématisant tous les ans la présence d’une unité défilante constituée uniquement de réservistes (une Cie par exemple) et pas uniquement sa garde au drapeau.4332%
En insérant un peu plus de réservistes au sein des unités d’active sélectionnées pour le défilé.2217%
Total133100%

Commentaire : Pour bien mettre en avant les réservistes et leur engagement, rien de plus simple : il suffit de le montrer de manière la plus visible possible et au plus grand nombre !
– 32% des réponses privilégient la présence d’une unité défilante constituée uniquement de réservistes et pas uniquement sa garde au drapeau.
– 26% des réponses souhaitent la diffusion de reportages et de portraits consacrés aux réservistes en amont du défilé.
– 21% des réponses votent pour le défilé d’un carré constitué de réservistes opérationnels représentatifs de la Garde nationale.
Le saupoudrage de réservistes au sein d’unités d’active défilantes (17% seulement des réponses) et la mise en place de stands aux abords du défilé (5% des réponses !) sont jugés peu/pas efficaces pour faire connaître la réserve.
Et en effet, pas besoin de sondages ni de faire appel à une grande agence de communication pour arriver à cette conclusion. Ce qui n’est pas montré au plus grand nombre de manière évidente, visible, n’existe pas aux yeux du plus grand nombre. Et c’est l’une des règles de base de la communication. Gageons que la Garde nationale a déjà à cœur de mettre en œuvre cette règle.


Question du mois de mai 2021

Pensez-vous que les généraux en 2e section devraient avoir le droit d’exprimer librement leurs opinions dans les médias par exemple (hormis pour y dévoiler des informations classifiées) ?

RéponsesNombre de votes%
Oui, car lorsqu’on ne porte pas ou plus l’uniforme, on doit pouvoir s’exprimer librement comme n’importe quel autre citoyen français.4745%
Oui car d’autres fonctionnaires pourtant soumis au même devoir de réserve, s’expriment tous les jours sans être inquiétés par leur ministère de tutelle.3432%
Non, car quel que soit son statut (retraité, réserviste, honoraire, 2S), on doit respecter un devoir de réserve jusqu’à la fin de ses jours.1716%
Non car, même à la retraite ou 2S, un général est toujours perçu comme tel et doit donc maintenir ce devoir de réserve.77%
Total105100%

Commentaire : Voici une question qui vous a intéressé et dont les réponses marquent sans équivoque votre attachement à la liberté d’expression (47%). Il indique aussi largement votre rappel à l’égalité de traitement de la liberté de parole (34%) dès lors que l’on endosse le statut de fonctionnaire ou d’agent de l’État.
Presque 1/4 des réponses (24%) signalent néanmoins votre attachement à une certaine forme de mutisme des ex-militaires même une fois libérés de leur obligation de réserve.
A noter que le prochain numéro de la revue Armée & Défense traitera de ce sujet au travers d’un large dossier.


Question du mois d’avril 2021

Le ministre de l’Intérieur souhaite porter la réserve opérationnelle de la police nationale à 30.000 réservistes.

RéponsesNombre de votes%
Je suis favorable à cette idée.7679%
Je ne suis pas favorable à cette idée.2021%
Total96100%

Commentaire : Sans trop de surprise, les réponses à cette question plaident à plus de 75% pour le soutien au souhait du ministre de l’Intérieur de porter la réserve opérationnelle de la police nationale à 30.000 réservistes. Déjà intégrée à la Garde nationale au même titre que les réserves de la gendarmerie et des armées, la réserve de la police compte aujourd’hui autour de 5.500 membres.
Reste à savoir si le ministère de l’Intérieur saura budgéter de façon pérenne cette volumineuse réserve afin de lui éviter les aléas (limitation des convocations pour les hauts gradés car jugés trop coûteux, budget amputé, nombre de jours sous ESR réduits…) que connaissent régulièrement les réservistes des armées et de la gendarmerie.


Question du mois de mars 2021

Vous êtes aujourd’hui « honoraires ». Combien de temps avez-vous
servi dans la réserve opérationnelle ?

RéponsesNombre de votes%
Moins de 10 ans.1110%
De 10 à 15 ans.2421%
De 15 à 20 ans.1513%
Plus de 20 ans.6557%
Total115100%

Commentaire : Vous êtes 57% a avoir servi plus de 20 ans sous ESR et 13% entre 15 et 20 ans ! Autrement dit, 70% d’entre vous ont servi plus de 15 ans dans la réserve opérationnelle, 15 années minimum au cours desquelles vous avez vu et vécu la transformation des armées et de sa réserve militaire ; 15 années minimum où vous avez renforcé les armées dans son organisation et ses missions.
Nous savons à l’UNOR que cet engagement ne s’est pas arrêté après 15 ans, 20 ans ou plus passés sous l’uniforme : il se poursuit aujourd’hui pour beaucoup de vous au sein d’associations patriotiques et de réservistes.


Question du mois de février 2021

Pensez-vous que la France devrait poursuivre les opérations menées
par son armée au Sahel (opération Barkhane) ?

RéponsesNombre de votes%
Non, elle devrait se désengager par étape mais rapidement.87%
Oui, mais en diminuant ses effectifs.3129%
Oui, elle doit poursuivre son action.6964%
Total108100%

Commentaire : A une très large majorité, les votes indiquent que vous souhaitez que la France poursuive les opérations menées au Sahel. Ce choix est totalement en phase avec les récentes déclarations du président de la République à l’issue du sommet du G5 Sahel, le 16 février 2021. Il n’a pas écarté la possibilité « d’évolutions sans doute significatives » concernant le déploiement et les effectifs de « dispositif militaire [français] au Sahel ». Il a toutefois indiqué que cela se ferait « en temps voulu » mais surtout « pas dans l’immédiat ». Il s’agit aujourd’hui pour le Président « de poursuivre et achever la désorganisation d’une chaîne de commandement déjà très affaiblie ».


Question du mois de janvier 2021

Pensez-vous que les officiers honoraires sont suffisamment récompensés de leurs loyaux services par l’attribution de médailles et d’ordres nationaux ?

RéponsesNombre de votes%
Oui4743%
Non6257%
Total109100

Commentaire : Vos réponses indiquent que vous pensez nettement que votre engagement en tant qu’honoraires – au sein de nos associations de réservistes par exemple – n’est pas toujours récompensé à sa juste hauteur par la Nation.
Vos réponses sont représentatives d’un sentiment constaté ; celui que les honoraires, ainsi que les réservistes opérationnels, seraient moins nombreux dans les promotions des ordres nationaux depuis quelques années. Seule une étude poussée sur les 5 dernières promotions, par exemple, pourrait donner une vraie tendance. Avis aux amateurs…


Question du mois de novembre/décembre 2020

En 2020, la crise sanitaire de la Covid-19 a t-elle eu un impact sur le nombre de jours d’ESR que vous avez effectués ?

RéponsesNombre de votes%
Non, j’ai effectué le même nombre de jours d’ESR que la moyenne habituelle.2926%
Oui, j’ai subi une baisse considérable (+ de 40%).4944%
Oui, j’ai subi une baisse mais pas trop importante.3330%
Total111100%

Commentaire : Le 3e sondage enregistre encore un plus de participants. C’est encourageant ! La lecture des chiffres nous indique clairement que les réservistes sous ESR ont connu une année de « vaches maigres » : 74% ont été nettement moins convoqués dont 44% de façon très importante par rapport aux années précédentes.
L’utilisation des réserves militaires en cas de crise majeure (Rapport Sénat, 2010) n’est donc pas entrée en vigueur dans le cadre de la pandémie.
Plus étonnant, un certain nombre de réservistes se sont vus refuser des jours de convocation, en dehors des périodes de confinement, sous le prétexte d’un manque de budget. Qu’est-il advenu de ce budget non consommé puis subitement manquant ?


Question du mois de septembre/octobre 2020

Que pensez-vous du nouveau logo de l’armée de l’air et de l’espace ?

RéponsesNombre de votes%
Je l’aime bien4550%
Je ne l’aime pas4550%
Total90 votes100%

Commentaire : Une parfaite égalité pour un nouveau logo qui ne fait donc pas l’unanimité !


Question du mois de juillet/août 2020

Combien de jours d’ESR faîtes-vous par an en moyenne ?

RéponsesNombre de votes%
– de 10 jours39%
11 à 20 jours1028%
21 à 35 jours824%
36 à 50 jours721%
+ de 50 jours618%
Total34 votes… seulement !
(mais c’était le premier sondage sur notre site !)
100%

Commentaire : Les tranches 11-20 jours et 21-35 jours se détachent légèrement à l’image des chiffres officiels de la Garde nationale, mais ici, il n’y a pas assez de votants pour extraire une vraie tendance.

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